DIEU A UN PLAN PLUS GRAND,

témoignage de Laurie WEXEL, dans «above rubies», octobre 2008, n° 75, p.25

Mon mari et moi avons 14 enfants, âgés de 23 à 2 ans et demi. Nous pratiquons l'école à la maison, ce qui contribue à une vie de famille constamment affairée et intéressante.

Comme vous pouvez l'imaginer, ce n'est pas peu de chose pour notre famille de fonctionner au jourle-jour. Quatre de nos enfants travaillent pour subvenir aux besoins de la famille depuis la lésion cérébrale de mon mari il y a presque 8 ans. Les tâches ménagères me laissent très affairée et tout le monde, y compris mon mari, contribue au fonctionnement quotidien. Nous sommes quatorze à vivre dans une maison à 4 chambres à coucher, dans laquelle nous accueillons d'autres personnes à chaque fois que l'occasion se présente. Notre famille aime beaucoup exercer l'hospitalité. Dans tout cela, il y a une joie contagieuse dans notre foyer. Les adolescents qui travaillent avec mes enfants aimeraient être un «Wexel» (notre nom de famille).

Il y a quelques années, alors que j'étais âgée de 46 ans et presque 47 ans, mon corps a commencé à changer. J'étais convaincue que Phoebe, notre fille de 6 ans, allait être notre dernier enfant. Il n'y avait jamais eu plus de 2 ans d'écart entre les enfants avant, et j'étais en train d' expérimenter des signes de pré-ménopause. En fait, avant que je sache que j'étais enceinte du 14ième enfant, j'avais à nouveau sauté des cycles. C'était devenu habituel et je n'y accordai pas plus d'importance. Il m'a fallu plus de 2 mois pour supposer que j'étais à nouveau enceinte, alors que j'expérimentais des sensations très connues.

Le jour où j'ai fait un test et confirmé ce que je suspectais fût incroyable. Nous allions être bénis une fois de plus avec une nouvelle vie dans notre foyer. Vous auriez du voir la joie qui a jailli de nos enfants.

On aurait pu penser que quelqu'un avait annoncé à nos enfants qu'ils avaient gagné à la loterie !

En tant que famille, nous en avons vu des dures dans chaque domaine. L'accident cérébral de mon mari a causé une tension sur notre famille qui en aurait froissé plus d'un. Cependant, avec Dieu, nous avons prospéré. Alors que je méditais à la joie qu'il y aurait dans notre foyer en apprenant la nouvelle, Dieu me donna une vision merveilleuse concernant nos 3 derniers bébés.

Quand mon mari a été blessé, Isaac, notre 12ième enfant, avait 4 mois. La blessure était très traumatisante sur toute notre famille, et spécialement sur moi, alors que je perdais l'ami que j'avais, et que maintenant, j'en avais un très différent. Je me sentais très seule. Dieu, dans sa souveraineté, savait que j'aurais besoin d'Isaac. J'avais un mignon petit bébé à porter, bercer et materner quand tout le monde était couché et que j'étais toute seule. En faisant confiance à Dieu pour planifier la taille de notre famille, le résultat fût d'avoir Isaac pour pourvoir à mes besoins qui allaient arriver et dont je n'avais pas encore conscience. Ceci fût incommensurable pendant une période très difficile.

Onze mois après son accident, je tombai à nouveau enceinte. Vous pouvez imaginer tous les commentaires que j'ai entendus de gens qui ne comprennent pas que les voies de Dieu sont plus grandes que les nôtres. En apparence, on peut se demander si c'est sage, mais Dieu connaît tellement mieux toutes choses au-delà de ce que nous pouvons même imaginer. C'est pourquoi, par la foi et avec joie, j'ai accueilli la nouvelle vie poussant dans mon sein. Nous l'avons appelée Phoebe Hope- Phoebe signifie «lumineuse», c'est pourquoi elle est notre bébé brillante d'espoir.

Avec Isaac qui a pourvu à tant de mes besoins, cela devint évident que Dieu avait prévu Phoebe pour mon mari. Après son accident, cela fût très dur pour lui d'être entouré de bruit et du mouvement constant des enfants. Il faisait des efforts et passait du temps avec eux, mais ce n'était pas facile pour lui. Souvent, il devait se mettre à l'écart dans un endroit plus calme. Quand Dieu nous offrit Phoebe, Il nous donna ce merveilleux, calme et tout petit être humain. Daniel, mon mari, se couchait sur le canapé et mettait

Phoebe sur sa poitrine. Vous auriez pu le voir «craquer». Phoebe était comme une thérapie et l'aida à se reconnecter aux enfants. Quel témoignage impressionnant que les voies de Dieu sont plus grandes que les nôtres !

Quand nous découvrîmes que nous attendions le 14ième enfant, comme vous pouvez l'imaginer, toutes les réactions ne furent pas positives. Il y eût encore plus de commentaires que les commentaires habituels non-sollicités des gens qui pensaient que nous étions dingues... «Qu'est-ce-qui vous prend, vous avez 46 ans, votre mari ne peut pas travailler etc...» Alors que je priais et répandais mon propre coeur devant Dieu pour cette grossesse, Dieu me secourût en me montrant que ce bébé était pour les enfants. Nos aînés font de grands sacrifices et tous les enfants traversent une période difficile au jour-lejour en vivant avec un papa blessé au cerveau. Mais la joie, l'excitation et l'anticipation d'un nouveau venu l'ont emporté sur les réactions des «pessimistes».Isaac, qui avait 4 ans à ce moment, a réagi de façon inestimable. Il a serré son visage entre ses deux mains, a fait un très grand sourire, et ensuite il a applaudi et a dansé dans la pièce.

J'ai du mal à exprimer la joie de voir tous les frères et soeurs de Analise prendre du plaisir dans chacun de ses mouvements, sourires, bruits et gazouillis quand elle est arrivée. C'est une grande satisfaction en tant que mère de regarder mes fils ados la porter et prendre soin d'elle. Phoebe devient une grande soeurs, et mes enfants plus âgés, après une dure journée de travail jouent et font la conversation avec cette petite personne. Souvent, pendant les jours de congé, un des plus grands enfants va faire des courses ou quelque chose de spécial avec Analise. C'est comme si elle était leur bébé. Ils aiment beaucoup lui raconter une histoire en se blottissant contre elle ou simplement rire devant ses folles pitreries. Ce coeur de mère fier est comblé quand il voit la guérison que cette petite personne apporte.

Nous faisons confiance à un très grand Dieu qui voit tous nos besoins et connaît le meilleur moyen d'y pourvoir. Nous avons certainement prouvé que les voies de Dieu sont les meilleures et que les enfants sont vraiment une bénédiction.

LAURY WEXEL

Lilburn, Georgia, USA

This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Rachel (23), Naomi (22), Andrew (20), Lydia (19), Sarah (18), Laurel (17), Michael (16), Jacob (14),

Ruth (12), Peter (11), Mary (9), Isaac (8), Phoebe (6) and Analise (2 1/2) .

Témoignage de Angela Sundaramurthy :


Quand votre famille sera-t-elle complète ?


Une femme posa un jour cette question : « Je me demande selon quel critère les gens décident quand leur famille sera complète et selon quels critères ils arrêtent d'avoir d'autres enfants. »


Après avoir eu 3 bébés en moins de 4 ans (sans jumeaux! ), je me sentais assez « achevée » et ça ne m'intéressait pas du tout d'être bientôt enceinte à nouveau. J' étais aussi dans une période de combat, je luttais contre la dépression, je me sentais en échec dans mes rôles d'épouse et de mère, j'avais des pensées de suicide, je vivais dans une nouvelle région loin de mes amis, de ma famille ou des réseaux d'aide à la famille ( écoles, etc) , j'avais du sur-poids et des problèmes de santé.

J'avais aussi une liste d'autres choses à faire que j'estimais être plus importantes et que je ne pouvais faire en étant enceinte ou en traînant des nourrissons et des petits enfants avec moi tout le temps. Dans un sens, je me sentais comme si je compromettais ma santé et gâchais ma vie en étant enceinte et en allaitant tout le temps. Je n'arrivais pas à concilier quantité et qualité.

Je m'approchais du lit conjugal avec la panique de tomber à nouveau enceinte. Nous avons essayé l'éponge contraceptive, mais cela me fit beaucoup souffrir. Les autres méthodes n'étaient pas une option, surtout parce que j'allaitais encore et que je n'avais pas encore eu mon retour de couches. A la place de l'abstinence, je criai à Dieu pour trouver une solution : « Seigneur, s'il-te-plait ! Quelle contraception devrions-nous utiliser !? «

Il me répondit : « Fais-moi confiance ». Cela n'était pas la réponse que je voulais. La dernière fois que j'avais fait confiance à Dieu, j'étais tombée enceinte tout-de-suite, et ça ne m'intéressait pas de me faire rouler à nouveau. Je me plaignais auprès du Seigneur : « Est-ce-que mes raisons ne sont pas assez bonnes pour toi ? » Mais qui suis-je pour argumenter avec Dieu ? Après quelques délibérations, je pris la décision de Lui faire à nouveau confiance et de ne rien faire pour empêcher une grossesse.

Après la naissance de mes deux premiers bébés, j'eus le retour des couches quand ils eurent 3 mois. Là, imaginez mon bonheur quand 5 mois avaient passé et que je n'avais toujours pas mes règles et que je n'étais pas enceinte ! Mes règles sont revenues à 6 et 7 mois et j'étais toute contente !

Sûrement cela valait la peine de faire confiance au Seigneur ! Je fêtais cela en faisant une excursion à la fin du printemps à un parc d'attractions pour m'amuser aux montagnes russes toute la journée pendant que j'en avais encore l'occasion. J'étais censée avoir mes règles ce jour-là, mais cela n'est jamais arrivé. Deux jours plus tard, j'ai fait un test de grossesse, et j'ai découvert que j'étais enceinte.

J'étais vraiment fâchée ! Levant le poing vers le Seigneur, je hurlai : « Tu m'as demandé de te faire confiance, et je l'AI FAIT ! Maintenant regarde ce que Tu as fait ! Pourquoi exiges-Tu de me maintenir dans l'abattement et misérable ? Tu n'es PAS le Dieu que je pensais que tu étais ! »

Non, Il ne l'était pas ! Alors, dites-moi, qui était le problème ?


Aussi terrible que cela semble , et aussi terrible que cela est vraiment, au plus profond de moi, j'espérais à moitié faire une fausse couche. Je me sentais horrible, ma vie était un fiasco, je haïssais tout et tout le monde, j'allais voir un conseiller, mon état n'en devint que pire, et je voulais simplement en finir avec ma vie !

Mais alors que le temps passait, j'acceptai ma grossesse et je résolus le problème, en me tenant à la seule parcelle de vérité que je pouvais : Dieu m'avait demandé de Lui faire confiance, et je Lui obéissais. D'une certaine façon, Il allait trouver une solution. Il le devait ! Il n'y avait pas d'autre espoir !

Alors que les mois avançaient, je réfléchissais à tout ce que j'avais appris mais pas encore accepté. Il est dit dans la Bible : » Comme des flèches dans les mains d'un guerrier, ainsi sont les enfants de la jeunesse. Heureux celui qui en a rempli son carquois. »
1
. J'assistais un jour à une rencontre de dames discutant du contrôle des naissances – l'une ayant un mari ayant eu une vasectomie, et aucune famille avec plus de 3 enfants. Elles étaient toutes d'accord pour dire que leur carquois était plein pour elles.

« Six enfants pourraient être un carquois plein pour vous. Pour moi, le maximum, c' est 3 ! »

Je me suis fait entendre et je dis : « Bon, si j'étais dehors dans les bois soudain entourée par un grizzly violent de 4 fois ma taille, prêt à m'avaler en une bouchée, j'aimerais avoir plus de 3 flèches dans mon carquois pour le vaincre. En fait, j'en voudrais autant que possible !

Je connais beaucoup de familles plus âgées qui se sont arrêtées à 3 enfants parce qu'elles ont décidé que leur famille était complète avec ce nombre. Trois merveilleux jeunes adultes, tous en rang, louant le Seigneur, se mobilisant contre l'avortement, encourageant la jeunesse, et faisant de grandes choses pour Jésus. S'ils ne s'étaient pas arrêtés à 3, il y aurait pu y avoir deux fois et même trois fois plus d'enfants dans leur famille rajoutée à l'armée de Dieu.

Quand la prochaine génération d'enfants se lèvera pour diriger mon pays et prendra des décisions à ma place et à la place de mes enfants et de mes petits-enfants, et ainsi de suite – une génération d'enfants sans Dieu, hédonistes, mal-élevés, mal-aimés, pourris-gâtés, traumatisés, engourdis, paresseux, accros de jeux-vidéo, immatures, sans pères avec peu de sens du devoir moral- combien de jeunes adultes chrétiens et craignant Dieu désirerais-je pour équilibrer tout cela ?

Est-ce-que j'y contribuerais avec seulement 3 enfants, en m'arrêtant là et ensuite en continuant ma vie de vanité et de poursuite du vent ? Ou devrais-je regarder au-delà de ma vue présente et limitée, et faire un investissement dans le futur des générations qui me suivront ?

Le Seigneur a dit : «  Ne t'appuie pas sur ta propre compréhension. »

Quand finalement j'ai mis de côté ce que je pensais être juste selon moi, Il a eu l'occasion de semer ce qui était juste selon Lui !

Maintenant, je caresse mon ventre et bénis le Seigneur pour cette grossesse. Évidemment, je ne Le remerciais pas durant les 4 premiers mois ! Mais j'étais obéissante. Et en fin de compte, je suis tellement reconnaissante de ne pas avoir fait l'erreur d'en finir avec tout cela ( pas seulement avec ma vie, mais avec les vies des futurs enfants).

Dans le feu du désespoir, nous faisons des choix très imprudents. Ceux qui s'attendent au Seigneur renouvelleront leurs forces !

Est-ce-que les Etats-Unis n'ont entraîné que 1000 soldats ? Ou ne sommes-nous pas devenus l'armée la plus forte dans le monde, avec des centaines de milliers d'hommes capables ? Ayant grandi dans une famille de militaires, je vois de l'intérieur quelle est la destinée de l'armée.
2
Même l'armée tombe dans le piège du « sangérisme », en envoyant ses bateaux à la ferraille, en fermant définitivement ses bases militaires, en vendant ses bâtiments militaires à des gestionnaires privés, et même en payant des militaires pour quitter l'armée afin de réduire les effectifs dans les zones qui semblent trop denses . Tout cela pour économiser de l'argent. Mais l'armée s'affaiblit elle-même en pratiquant un contrôle de naissances et des avortements. Et ainsi agit l'église de Dieu.

Après avoir partagé mon témoignage avec la femme qui m'a demandé de parler de mon expérience personnelle, en conclusion, je lui dis : « voilà mon histoire dans laquelle j'ai décidé quand ma famille serait complète ! Probablement pas ce que vous espériez entendre. Bienvenue au club !

1. NdT : ( psaume 127 : 4)


2. NdT : M. SANGER était une militante pour la contraception


MON TROISIEME BEBE A CHANGE MON COEUR


J'étais enceinte de mon second enfant quand une amie m'a prêté le livre
: « La puissance de la maternité ». « Tu lis vite, me dit-elle, alors
lis cela, et dis-moi ce que tu en penses. ». Je feuilletai avec
application le livre mais le lui rendis avec la pensée « Merci, oh non
merci, j'ai mon propre système de maternage. » Vous voyez, j'avais lu un
autre livre à propos de la façon de rythmer son bébé pour qu'il fasse
ses nuits – la sagesse des hommes sur le fait d'être parents. Je suivis
rigidement ce programme qui impliquait de laisser pleurer son bébé pour
lui apprendre à dormir.

Mon premier enfant, Kaiser, a fait ses nuits à 6 semaines. Il était
aussi entièrement sevré à ce moment-là, mais il pleura beaucoup pour y
parvenir. Le chapitre dans le livre « La puissance de la maternité »
intitulé « les mères sont des nourrices » m'énervait particulièrement .
J'étais convaincue que la façon d'élever son bébé en le rythmant était
celle que j'allais utiliser pour élever tous mes enfants.

Je lus dans ce chapitre un passage tiré de Esaïe 66 ( v. 11 à 13) : «
Afin que vous soyez nourris et rassasiés du lait de ses consolations,
afin que vous savouriez avec bonheur la plénitude de sa gloire. Car
ainsi parle l'Eternel : voici, je dirigerai vers elle la paix comme un
fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé, et vous serez
allaités; vous serez portés sur les bras et caressés sur les genoux.
Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai. Vous serez
consolés dans Jérusalem. » Nancy (l'auteur du livre), continua en disant
: « L'allaitement, c'est ...le maternage complet pour combler chaque
besoin de l'enfant... pour satisfaire, faire plaisir, consoler et
réconforter. » Je ne fus pas touchée. Ce type de maternage n'était pas
pour moi !

Dieu nous donna un 2° bébé, mon petit rouquin que nous appelâmes Hudson.
Je le rythmai et et il fit ses nuits à 6 semaines, se calmant tout seul
en suçant son pouce. Je réussis à l'allaiter pendant 15 mois. Ce rythme
était si facile ; le 3° bébé serait sans problème.

Mon 3° bébé arriva, ma première petite fille, Adeline. J'essayai de la
rythmer pendant les 3 premiers mois de sa vie. Mais elle ne voulait pas
être rythmée ! Elle commença par ne PAS dormir. Elle ne dormait pas plus
de 45 minutes de suite 24 h par jour. Elle voulait dormir avec moi. Un
truc impossible selon le livre sur les horaires. Je titubai ! Que
s'était-il passé ? Pourquoi cela ne marchait-il pas ?

J'étais dans un piteux état à cause du manque de sommeil, mais
finalement, Dieu capta mon attention. Pour préserver ma santé mentale,
j'arrêtai d'essayer de rythmer mon bébé et je commençai à l'allaiter
quand il avait besoin de moi. Miracle des miracles, elle commença à
dormir mieux, bien qu'elle ne fasse pas ses nuits jusqu'à ce qu'elle ait
5 ans !

J'ai commencé à étudier la Bible, en cherchant la sagesse de Dieu. Dieu
me ramena au passage de Esaïe 66 et je compris ! Cela faisait 3 ans que
je lisais ce passage, mais finalement, je compris. La beauté de la
maternité en offrant mon sein pour réconforter, nourrir et élever
apporta la paix à mon âme. J'étais et je suis au repos.

La sagesse rétrospective est toujours la meilleure . En maternant mes 2
premiers enfants, j'avais été égoïste et j'avais eu un esprit de
contrôle sur eux. Je ne voulais pas perdre de sommeil ! Le livre sur le
rythme disait qu'il fallait laisser pleurer le bébé. Lentement, j'étais
devenue sourde à ses pleurs et mon cœur s'était changé en pierre. Même
mon mari me demandait de prendre le bébé qui pleurait pour le bercer et
le réconforter, mais je disais : « Non, le livre dit ... »

Après Addie ( Adeline), je forçai mon mari à prévoir une vasectomie. Il
était réticent car il voulait plus d'enfants, mais, comme j'étais dans
un drôle d' état, il accepta. Quelques jours avant la consultation, je
lus à nouveau Esaïe 66. Dieu utilisa cela non seulement pour changer ma
façon de materner, mais pour m'ouvrir à la possibilité d'avoir plus d'
enfants. Nous annulâmes le rendez-vous et commençâmes finalement à
étudier le manuel : « Soyez féconds et multipliez-vous. »

Nous commençâmes à comprendre le plan de Dieu pour les familles quand
nous parcourûmes chaque passage des Ecritures. Je pleurai sur les
enfants que j'avais ratés en contrôlant mon utérus . Je commençai à
réaliser mon manque de soumission à Dieu et à mon mari. Mon mari
commença à comprendre son rôle dans la direction de la maison.
Maintenant, il a la vision de changer le monde au travers d'enfants
élevés dans le Seigneur.

Depuis cela, Dieu a rajouté 2 autres bénédictions à notre maison. A un
an , Haven tète encore beaucoup, jour et nuit ! Elle dort dans un petit
lit collé à notre lit et elle se _blotit_ contre moi dans un « Ergo »
(porte-bébé) le jour. Addie et Isaiah ont tous deux été allaités jusqu'à
ce qu'ils aient presque 3 ans et se sont sevrés seulement après que je
tombe enceinte.

Materner de cette façon est une tellement belle image de l'amour de Dieu
! Est-ce toujours facile ? NON ! Avec chaque bébé, j'ai appris un peu
plus sur la mort à moi-même. Mais, savoir que mon sein réconforte mes
petits m'apporte beaucoup de paix. Maintenant, mon mari a aussi
l'occasion de réconforter et bercer ses petits !


Lisa FALK, épouse de Doug et maman de Kaiser, 13 ans, Hudson, 10 ans,
Adeline, 8ans, Isaiah, 4 ans et Haven, 17 mois.

Plainville, Illinois, USA

This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. <mailto:This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.>



J'AI LAISSE LA JOIE DERRIERE MOI , témoignage de Patti GARDNER,
« Above Rubies », Numéro 69, Novembre 2006

Au début de l'année 1993, j'ai entendu l'évangile pour la 1° fois, et j' y ai répondu avec joie, en recevant Christ comme mon Sauveur. Ma vie était merveilleuse. J'avais un merveilleux époux travailleur, deux enfants mignons, un beau foyer, et la joie du Seigneur bouillonnant de l'intérieur. J'étais une heureuse maman au foyer, extrêmement satisfaite et complètement amoureuse de la vie.

Mon coeur était dans mon foyer. J'aimais tenir la maison pour mon mari, faire de bons repas pour lui, laver et repasser ses habits. J'aimais jouer avec mes enfants et leur faire la lecture, faire de longues promenades avec eux, chanter, faire de la pâtisserie dans ma cuisine, et une myriade d’autres choses centrées sur le foyer.

Mais, les choses ont changé. Le message que je continuais à entendre – dans l’église, dans les livres chrétiens, et, bien sûr, de la part d’amis chrétiens – était que j’avais besoin d’être plus impliquée dans des ministère à l’église. J’avais besoin d’avoir un « ministère ». Je suis devenue la proie de cette philosophie et je me suis lancée dedans. J’ai commencé à suivre les études bibliques pour femmes ( parfois 2 à la suite, ce qui me donnait plus de 20 pages de devoir à la maison en une semaine), à enseigner à l ‘école du dimanche, à surveiller les enfants de 4 ans à la garderie, à me joindre à la chaîne de prière, au comité des visiteurs des personnes hospitalisées, au « secret sisters », et plusieurs autres « ministères » à l’église.

Bien que j’avais été très heureuse à servir ma famille, on m’enseigna que ce n’était pas vraiment un « ministère », que le « vrai » ministère devait être hors du foyer. Cela n’était pas considéré comme l’œuvre de Dieu si cela n’impliquait pas des programmes et des activités d’église. J’entassais mes enfants dans leurs sièges de voiture et je partais aux études biblique ou à telle ou telle réunion de comité. J’ai laissé ma joie à la maison – et elle devait y rester pendant presque 12 ans !

Alors que je m’impliquais de plus en plus dans les activités de l’église, j’avais de moins en moins de temps pour ma précieuse famille. Ce qui auparavant était une source de joie pour moi, je le considérais maintenant comme une intrusion envers mon « travail pour Dieu ». Je n’avais plus le temps de nettoyer ma maison. La poussière s’amoncelait et le résultat fût que les allergies, et finalement l’asthme surgit chez moi et mes enfants. Cela conduisit à des bronchites chroniques,, et même à une pneumonie, et de longs mois de traitements par antibiotiques.

Je n’avais pas le temps de cuisiner des repas sains. Nous mangions surtout des cochonneries et des aliments industriels, ou des repas de fast-food. Je n’avais pas le temps de faire le linge, sauf bien sûr quand mon mari signalait qu’il avait besoin de chaussettes ou de sous-vêtements. En colère alors, je lançais une machine de linge. Je le pliais rarement, et mon mari apprit à prendre ce dont il avait besoin dans le sèche-linge tous les matins. ( Je pleure en écrivant cela, car c’est très douloureux de revivre ces années-là).

Je ne lisais et ne jouais plus beaucoup avec mes enfants. Je n’avais tout simplement pas le temps, et pour être franchement honnête, j’aurais dit que j’avais des « choses plus importantes » à faire. Ce n’était pas seulement les activités d’église qui m’occupaient et m’éloignaient de mon foyer. J’étais énormément impliquée dans des sorties en société, des cours de différentes sortes pour mes enfants, et des activités pour l’école à la maison.

Ma santé a commencé à se détériorer. Durant ces 12 années passées, j’ai souffert de migraines, de problèmes digestifs, de constipation, d’éruptions cutanées, de douleurs articulaires, de douleurs musculaires, de maladies auto-immunes, de troubles visuels, d’infertilité secondaire, d’allergies, de vertiges, de problèmes de sinus, de fatigue, d’insomnie, de gain de poids, de perte de poids, et d’une horrible dépression. Je sais maintenant que mon corps HURLAIT pour que je revienne à la maison. Ma joie était totalement partie. J’étais devenue une coquille de la personne que j’avais été auparavant. Je ne pouvais pas comprendre ce qui clochait. Pourquoi étais-je si misérablement malheureuse ? Pourquoi ne vivais-je pas dans la plénitude ? Pourquoi avais-je la sensation d’avoir perdu quelque chose que je ne pourrais pas retrouver ?

Finalement, il y a un peu plus d’un an, le Seigneur a parlé à mon cœur au travers de beaucoup de passages de la Bible. L’un d’eux était Proverbes 7 : 11 qui parle de la femme adultère dont les pieds ne restent jamais à la maison. Un autre passage était Proverbes 19 : 3 où il est dit qu’une personne ruine sa vie par sa propre folie et est ensuite en colère contre le Seigneur. Un autre était le psaume 77 où David se lamente sur les bons vieux jours où ses nuits étaient remplies de chants de joie. Alors que je méditais sur les bons vieux jours quand mes nuits étaient remplies de chants de joie, le Seigneur m’amena à lire Tite 2 : 3 à 5 : «  Que les femmes âgée apprennent aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être des personnes raisonnables et pures. Elles doivent s’occuper de leur maison, être aimables, obéir à leur mari. Alors on ne pourra pas dire du mal de la parole de Dieu » ( v. 4 et 5) A ce moment-là, j’ai compris CLAIREMENT pourquoi j’avais perdu ma joie ( et ma santé). J’avais cessé de faire ce que Dieu m’avait mis à cœur de faire. J’avais cherché la plénitude dans un ministère dans l’église, alors qu’il m’avait donné un ministère en plein dans mon propre foyer. J’avais un mari dont il fallait pourvoir aux besoins, encourager et aimer. J’avais des enfants à former et à discipliner pour le Seigneur. J’avais négligé cela pour faire ce que je pensais être « plus important ».

Maintenant, mon cœur est revenu à la maison et je suis à nouveau entièrement remplie de joie. Je suis satisfaite d’aimer mon mari et mes enfants et d’être une gardienne du foyer. Ma santé est meilleure que ce qu’elle a été pendant des années.

C’est un ministère de servir votre famille. Le Seigneur n’a pas l’intention de vous faire faire des douzaines de ministères dans l’église. Sa volonté est que vous aimiez votre époux, vos enfants et que vous vous occupiez de votre maison ( Tite 2 : 3 à 5). On ne demandait pas aux femmes plus âgées de former les plus jeunes à suivre toutes les études bibliques ou faire toutes les activités d’église, mais d’ « aimer leurs maris et enfants et d’être actives dans leur foyer ».

En fait, vous n’avez même pas besoin de sortir de votre maison pour les études bibliques. Actuellement, je travaille avec le livre de Nancy CAMPBELL, «  La puissance de la maternité ». Il est excellent, éclairant , et je le recommande vivement. Celui qui suivra dans ma lecture est : «  La table familiale et l’hospitalité ».

Je crois que beaucoup de femmes aujourd’hui sont sans joie, stressées, découragées, malades et épuisées parce qu’elles cherchent à faire ce que Dieu ne les a pas appelées à faire. Leurs esprits et leurs corps soupirent après un ralentissement de leur rythme frénétique afin de mettre tout leur cœur à servir leurs familles. Malheureusement comme moi, elles ont été trompées en pensant que ce n’est pas un ministère.

La maternité est un ministère. Il n’existe rien de plus important que vous puissiez faire.

 

Above Rubies Address

AboveRubies
Email Nancy

PO Box 681687
Franklin, TN 37068-1687

Phone : 931-729-9861
Office Hrs 9am - 5pm, M - F, CTZ