Des jumelles sauvées de l'avortement

TRADUCTION n° 12

ABOVE RUBIES n° 88 (octobre 2013)

TWINS SAVED FROM ABORTION, Kristina Smith

Des jumelles sauvées de l'avortement, Kristina Smith

J'ai grandi sans Dieu, heureuse de ne pas me refuser tout ce que mon cœur désirait. En septembre 2001, j'ai débuté ma première année de lycée, et à l'âge de 16 ans, je suis tombée enceinte. J'étais terrifiée. Cela ne pouvait pas m'arriver à moi ! Comment en parler à ma mère ? Sa devise était : « Si tu tombes enceinte chez moi, tu fiches le camp ! ». (j'aime ma mère, et notre relation a été restaurée depuis).

L'avortement ne m'a jamais traversé l'esprit, même si je savais que cela signifiait que je devrais quitter la maison. J'étais enceinte d'environ
6 semaines, et je subissais une pression extrême de ma famille pour avorter. On me dit alors que ma vie serait fichue, que je n'arriverais à
rien, et que toute chance de succès disparaîtrait. Pourtant, je tins ferme sur ma position. Je n'avorterais pas.

Je me suis alors présentée à mon premier examen médical, et j'ai eu le choc de ma vie. Il y avait 2 battements de cœur ! J'avais des vrais jumeaux ! J'éprouvais à la fois de la confusion, de l'excitation, de la crainte et de l'allégresse.

En quittant l'hôpital, j’ai informé mes parents que j'allais avoir des jumeaux. Leur déception était évidente. Cependant, j'éprouvais une paix et je savais que je faisais le bon choix. Je suis rentrée à la maison ce soir-là en imaginant la tragédie que j'aurais vécue si j'avais cédé à la pression et si j'avais avorté. J'aurais tué non pas une, mais deux précieuses vies. J'étais tellement reconnaissante de ne pas vivre avec cela sur ma conscience.

Ma mère a tenu parole , et parce que je n'avais pas avorté, j’ai dû partir de la maison. J'étais sans domicile, et personne dans ma famille ne savait où je vivais durant mon 6° mois de grossesse. Quand l'hiver est arrivé, je suis allée vivre avec une tante, et je suis très reconnaissante qu'elle m'ait accueillie. Malgré le stress de la grossesse, malgré le fait d'être sans domicile, et avec la poursuite de mes études au lycée, je persévérais.

A 35 semaines de grossesse, le travail a commencé. Le 22 mai 2002, j’ai donné naissance à 2 petites filles en bonne santé. C'est un jour que je n'oublierai pas de sitôt. En fait, ma mère est venue à mon accouchement. Elle a assisté à la délivrance. Elle et mon père font partie de la vie de mes enfants aujourd'hui !

J’ai continué mes études et j’ai obtenu mon bac avec une année d' avance ! Pour couronner le tout, j'ai épousé mon amour de lycée, j’ai continué mes études à l'université, où j’ai obtenu un diplôme en 2007. C’est possible. Actuellement, je prends plaisir à faire l’école à la
maison, à m’occuper de ma maison, et à vivre pour rendre gloire à Dieu !

Mes jumelles ont maintenant 10 ans et ont récemment écrit à mon mari et moi une lettre en nous remerciant de ne pas les avoir avortées ! Ce sont deux petites filles qui ont compris la valeur du cadeau de la vie, et ont compris également que les bébés sont des cadeaux et des récompenses.

Mon mari et moi avons finalement rencontré le Seigneur en 2011. Dieu avait un plan pour moi tout au long de mon parcours, même quand je ne le connaissais pas. Il m'a protégée et m'a réconfortée dans mes heures les plus sombres. Il était la paix et l'assurance que j’ai ressenties quand je pris la décision de ne pas avorter. Nous Lui avons remis tous les détails de notre vie.

J'ai été immensément bénie au travers de mes jumelles et de mes enfants ultérieurs. Je n'ai rien sacrifié dans ma vie en donnant naissance à
mes filles. Je suis tellement reconnaissante pour la volonté de Dieu et pour Son plan pour les vies de mes enfants.

Nos jumelles ont leur propre témoignage au sujet de l’avortement à l'âge de 10 ans ! Elles sont très reconnaissantes pour leurs vies et elles contribuent à la cause pro-vie. On m'a dit que je devrais me mêler de mes affaires et laisser les femmes choisir le meilleur pour elles-mêmes. Cependant, je crois aux paroles de Jésus qui a dit que nous sommes le « sel » et la « lumière » du monde. Je crois que mon but est d'encourager les femmes à chercher le Seigneur en toutes choses et à ne pas s'appuyer sur leur propre intelligence . (proverbes 3 : 5-6)

J'encourage les mères ayant avorté à chercher la puissance rédemptrice et pardonnante de Dieu. I Jean 1 : 9 dit : « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et pour nous purifier de toute injustice. «

Kristina SMITH, Georgie, Etats-Unis, tiré de la revue « Above Rubies », n° 88, octobre 2013

UNE SEULE PERSONNE PEUT CHANGER LES CHOSES !

 Bridget LESTER, février 2013, Above Rubies n° 86

Un battement de cœur. Un minuscule coup de pied. Un petit visage à l'échographie. Dès le début de la conception, la technologie nous permet de voir que la vie est réelle et précieuse, avant même qu'elle n'entre dans le monde. Cela semble impensable qu'on puisse nier ce qui est si évident à voir, et c'est précisément ce mensonge-là qui déchire notre monde d' aujourd'hui. La question de l'avortement est si énorme, si monumentale, qu'elle en est arrivée à un point où beaucoup de chrétiens modernes sentent qu'ils ne peuvent même pas imaginer changer les choses. Les chiffres sont stupéfiants, il est facile d'en parler à table, et ensuite secouer nos têtes et dire : « Mais que peut faire une seule personne ? Et bien je suis ici comme une preuve vivante pour vous dire qu' UNE seule personne PEUT changer les choses. Une personne peut sauver une vie. A plus forte raison quand plusieurs individus isolés se mettent ensemble et forment un corps avec une voix. Une personne qui a pris position m'a sauvée. Les prières des chrétiens m'ont sauvée. Je suis une vie qui a

été sauvée de l'avortement par des croyants « de tous les jours » !

En février 1992, ma mère découvrit qu'elle était enceinte. Elle fût complètement sous le choc. A cette époque, cela ne faisait pas longtemps qu'elle fréquentait son petit ami. Elle était étudiante et menait une vie de fête. Elle ne pouvait concevoir d'accueillir un bébé dans la vie qu'elle menait alors. Elle appela son copain et tous les deux décidèrent que leur seule solution était l'avortement. Quand sa mère, qui est ma grand-mère, découvrit que sa fille était enceinte et songeait à avorter, elle passa à l'action.

Immédiatement, elle demanda à tous ceux qu'elle connaissait de demander au Seigneur de changer le cœur de ma mère et de sauver la vie du bébé. Comme elle vivait dans un autre état (des Etats-Unis, ndt) à ce moment-là, elle sauta dans le tout premier avion pour venir voir ma mère.

Ma mère commença à avoir mal au côté quelques jours après avoir fait le test de grossesse, et elle alla voir un médecin. Il découvrit qu'elle avait un kyste à l'ovaire et effectua une opération laparoscopique (ndt : opération par petites incisions) pour l'enlever. En dépit des protestations et des larmes de ma grand-mère, ma mère rentra à la maison et programma un avortement pour le 14 février. Le jour de l'avortement, ma mère et mon père furent accueillis à la clinique par une de mes

tantes. Elle essaya de bloquer la porte, les implora et les supplia de reconsidérer leur décision pour me sauver.

L'infirmière commença à poser des questions à ma mère sur sa santé, et découvrit qu'elle s'était récemment fait enlever un kyste à l'ovaire. Elle lui dit qu'il était trop tôt pour  effectuer un avortement, et mes parents décidèrent qu'il aurait lieu le lundi suivant. Ma mère rentra à la maison ce jour-là plus résolue que jamais. Mais Dieu avait d'autres plans.

Pendant ce temps-là, ma grand-mère avait rassemblé de façon fervente les chrétiens dans la prière, lisant à voix haute le psaume 139.(Ndt : « C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tenu caché dans le sein de ma mère. Je te célèbre, car je suis une créature merveilleuse. (…) Mon corps n'était pas caché devant toi, lorsque j'ai été fait en secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui étaient fixés avant qu'aucun d'eux n'existe). Cette nuit-là, alors que ma mère était couchée, elle pensa à la carrière d'enseignante à laquelle elle aspirait si désespérément. Elle commença à penser au jour où elle enseignerait un enfant qui aurait l'âge de son bébé. Ce fût à ce moment-là que le Seigneur

répondit aux prières ininterrompues de Son peuple, et les paroles des psaumes résonnèrent dans un

cœur perdu.

Le cœur dur de ma mère se brisa finalement, et elle cria au Seigneur pour la première fois. Elle lui demanda de lui donner de la sagesse, car elle ne voyait pas d'issue à cette situation. Elle se réveilla le lendemain matin, pleine de la paix qui dépasse toute compréhension, sachant de tout son cœur qu'elle allait me donner, à moi son bébé, la vie.

Le lundi, au lieu d'aller à la clinique d'avortement, ma mère alla à un rendez-vous chez un gynécologue que ma grand-mère avait, dans la foi, prévu précédemment pour elle. Là, elle entendit le battement de mon cœur pour la première fois. Elle dit qu'elle fût bouleversée quand elle me vit à

l'échographie. Pour la première fois, elle réalisa : « C'est mon BEBE ! » Maintenant, elle ne pouvait plus imaginer mettre fin à cette vie, ce miracle qu'elle savait maintenant sans l'ombre d'un doute qu'il était SON miracle.

Elle appela immédiatement mes grand-parents et leur fit part de sa décision de me garder. Je ne puis imaginer la joie débordante qui a dû remplir leurs cœurs, et le cœur de tous les croyants qui avaient prié. Elle fit part à son petit ami de sa décision et à sa grande surprise et avec soulagement, il la soutint complètement et s'engagea à élever leur enfant ensemble.

Le 15 octobre 1992, ce petit battement de cœur à l'échographie arriva dans le monde : une petite fille, Bridget Myriah Muniz. Je ressens encore un vif émoi quand je pense à la souveraineté

étonnante de Dieu qui nous a tous amenés à vivre ce moment !

Les 18 années qui suivirent furent pleines de sommets et de vallées. Ma mère épousa son petit ami, mon père, et ils eurent trois autres merveilleux enfants ensemble. Tragiquement, leur mariage prit fin, mais quelques années plus tard, le Seigneur la bénit avec un époux pieux et 4 autres enfants, et un autre est en route ! Au travers de tout cela, le Seigneur a guéri son cœur de la douleur d'avoir failli avorter, et l'a fait grandir en une incroyable femme consacrée à Dieu. Nous sommes devenues les meilleurs amies, le Seigneur ayant spécialement mis en place notre relation.

Mon père m'a toujours clairement fait comprendre qu'il me désirait de tout son cœur et qu'il m'a toujours aimée, même durant les périodes difficiles. Ma grand-mère compte énormément dans ma vie, et je lui serai éternellement reconnaissante qu'elle se soit battue avec autant de ferveur pour ma vie ! Tous les 14 févriers, le jour de la Saint-Valentin, ma mère repense à cette période de crise et de victoire. Elle ressent encore de la peine quand elle pense qu'elle était à deux doigts de m'éliminer, et que toutes les deux nous nous serions manquées.  Mais chaque année, le doux-amer se transforme

en douceur quand le Seigneur révèle plus de ses plans pour nos vies, et que notre famille grandit avec de nouvelles vies. Ce que l'ennemi avait projeté de mauvais, le Seigneur l'a transformé en bien ! Les projets de mort de Satan, le Seigneur les a transformés en héritage durable de VIE.

En juin 2012, mon mari et moi avons accueilli notre premier enfant, Judah. Son nom veut dire

« louange » et tout notre entourage s'est joint à nous dans la louange à notre Seigneur pour ce précieux miracle. Je n'oublierai jamais un certain matin alors que j'étais assise pour l' allaiter avec ma douce mère à mes côtés. Elle caressa sa douce tête soyeuse et le regarda de l'amour le plus pur. Ensuite, elle me dit doucement : « Je n'avais jamais réfléchi à toutes les répercussions de l'avortement sur la vie ; il met fin non pas à une vie, mais à BEAUCOUP de vies ! Si tu n'étais pas née, alors tes enfants non plus . Quelle joie j'aurais perdue . »

Tout un concept ! Quand nous méprisons  une vie, nous méprisons la PROMESSE de vie que l'enfant porte potentiellement en lui. Quand nous nous taisons pour un bébé, nous nous taisons pour plusieurs générations. Pensez à l'impact que vous avez quand vous tendez la main à une mère en détresse. Que se serait-il passé si ma grand-mère était restée silencieuse, en sous-estimant son influence à elle seule ? Quand vous priez, quand vous exercez un ministère, quand votre cœur saigne pour sauver une précieuse vie, vous ne vous battez pas seulement pour une personne ! Vous vous battez pour une famille !

Allez-vous écouter l'appel à défendre les générations qui se perdent ? C'était une enfant de Dieu qui a intercédé et qui a parlé pour moi quand je n'avais pas de voix. Parlerez-vous ? C'était la prière fervente qui a permis à mes enfants de vivre. Tomberez-vous à genoux pour prier ? Je prie que mon histoire et les autres histoires semblables aux miennes demeurent dans vos cœurs, un feu brûlant pour laisser un héritage de VIE.

Bridget LESTER, Arkansas, USA

Les miracles de Bridget et Landon sont Judah Scott (6 mois en fév 2013) et et un autre bébé né en juin 2013

Victime du Divorce

Traduction du témoignage de Name WITHHELD, paru dans « above rubies » n° 83, décembre 2011

Victime du divorce

Récemment, mon attention a été attirée par le titre d'un film sur une affiche : « une fille interrompue « 1. Je n'ai jamais vu le film mais le titre m'a frappée comme étant très représentatif de la situation de beaucoup de femmes aujourd'hui et de ma propre histoire personnelle.
De toutes les choses qui peuvent « interrompre » le développement émotionnel et spirituel d'une jeune femme, il y en a une qui passe souvent inaperçue à cause de son rapport indirect avec le passé : la fin du mariage de ses parents. Je suis la fille de parents divorcés.

Je me souviens de façon très nette du jour où mon père est parti de la maison. Ma mère nous emmena mes sœurs et moi à la foire du County 2. Le plan de mes parents était que mon père fasse ses valises et qu'il parte avant que nous revenions. Avant de partir, j'avais dit à mon père : « Papa, je veux rester à la maison avec toi . » Normalement, je ne manquais jamais une occasion de monter à califourchon sur « La Pieuvre », mais je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. Mon père insista pour que je parte. Je me sentis plus déterminée à rester et je me rapprochai de lui . Il avait l'air vraiment bouleversé et se retourna pour que je ne puisse pas le toucher. Soudain, je sentis comme si quelque chose se défaisait en moi et un sentiment bizarre de confusion s'empara de nous. Nous ne nous adressâmes plus la parole et je partis à la foire pour passer du bon temps - me sentant triste, rejetée et troublée.

Quand nous rentrâmes à la maison cet après-midi-là, ma mère lâcha la bombe : « Votre père et moi allons divorcer. » Mon cœur chavira et je me sentis hébétée . Ma sensibilité d'enfant de 12 ans était incapable de supporter cette tragédie qui se dévoilait. Bien qu'il s'agisse pourtant de la mort de notre famille, personne ne pleura. Je me souviens seulement avoir ressenti une grande tristesse descendre dans mon cœur et avoir cherché la solitude pour soulager ma peine.

Notre famille semblait presque idéale. C'est peut-être pour cela que j'en ressentis la perte aussi profondément. Aucun de mes parents n'avait pensé que cela pourrait lui arriver, mais l'ennemi était rusé. Des choix avaient été faits, alors bonjour les dégâts ! Ce n'était pas à la mode de se faire aider pour un mariage en difficulté dans les années 1970, encore moins d'en parler. Le divorce semblait être la seule solution pour une confiance trahie et des cœurs brisés.

Je suis sûre que maman est passée par des moments difficiles où elle pleurait seule, mais elle fit mine d'être courageuse, déterminée à tout maintenir aussi normalement que possible. « Vous verrez encore votre père , nous assurait-elle, il n'habitera tout simplement plus ici. « Simple, n'est-ce-pas ? Je pense que tout le monde espérait que ce serait le cas. Mais les alliance ne peuvent pas être cassées sans conséquences. Dans le cas du divorce, les dégâts pour les enfants sont inévitables et pourtant pas immédiatement reconnaissables. Mon développement s'arrêta net . J'étais dans un âge où l'influence de mon père aurait dû aller en s'accroissant dans ma vie. Maintenant, cette influence se limitait à des « visites », souvent inconfortables à cause des sentiments non-exprimés de regret et d'inquiétude. Ma féminité bourgeonnante avait besoin d'une affection paternelle consistante, ainsi que de la protection et de l'assurance en qui j'étais en train de devenir. Mon père essaya de me donner toutes ces choses, mais le divorce réduisit le flot à quelques gouttes. En tant que père, il ne pouvait plus prendre plaisir en sa fille en toute liberté. Son amour était devenu ambivalent. En regardant en arrière, je me rends compte que cet amour ambivalent fût au cœur de mes problèmes émotionnels ultérieurs.

Pendant des années, j'étais inconsciente des blessures émotionnelles que je traînais. La confusion dans les relations (et en particulier avec les hommes), les batailles avec l'acceptation de soi et une grande tristesse dans mon cœur étaient la nouvelle norme. Heureusement, je suis devenue chrétienne au début de mon adolescence. Bien que cela comble largement mon déficit en amour, Dieu a attendu que j'atteigne l'âge adulte pour commencer la vraie guérison. D'abord, il a fallu qu'il mette à nu la blessure. Pendant un voyage missionnaire universitaire à Mexico, j'ai vécu avec une merveilleuse famille très pauvre . Le fait d'être dépendante d'eux pour tout nous souda rapidement. Quand fut venu le moment de se quitter, l'émotion me rattrapa et je pleurai de façon incontrôlable. La chaleur et l'intimité de cette famille mettait à nu la cassure de la mienne. Je rentrai aux Etats-Unis en plein chaos émotionnel. Avec un cœur brisé et plein de besoins, je cherchai des avis auprès de conseillers chrétiens et de professionnels qui m'aidèrent tous à identifier mon besoin sous-jacent : accepter la vérité des effets du divorce sur moi et faire le deuil du mariage de mes parents.
J'ai commencé à poser à mes parents beaucoup de questions. Cela n'était pas facile. Cela signifiait déterrer des souvenirs douloureux. Oui, il était nécessaire de regarder ce qui s'était passé avec des yeux d'adultes. Alors que j'affrontais honnêtement le passé, de grandes émotions firent surface, y compris la colère. Cela me fit peur au début, mais j'appris à ne pas nier ce que je ressentais vraiment, aussi horrible que cela pouvait être.

Les vacances partagées entre mes deux parents, et la douleur de voir ma mère avoir des liaisons et rompre avec beaucoup d' hommes étaient certaines des conséquences secondaires du divorce qui me fâchaient vraiment . Après que la colère soit retombée, les larmes commençaient à couler. A chaque fois que je m'autorisai à ressentir et à verbaliser ces émotions, la guérison s'opérait profondément dans mon âme. Le processus de maturation se réamorçait alors et se mettait à fonctionner dans mon être tout entier. Je remarquai même des changements dans mon corps physique. De façon simultanée, je soulageai mon cœur et je mûrissais, me sentant plus légère et plus en vie ! Comme le dit Jean 8:32, connaître la vérité me rendait libre. Pour mes parents, je pense qu'il était important pour eux de voir ma lutte et pour moi de prendre du recul par rapport à eux. En revenant sur le passé et en ayant un plus grand aperçu sur ce qui s'était passé, j'ai découvert ce que j'avais besoin de pardonner. Cela conduisit à une relation avec mes parents qui avait beaucoup plus de sens.

Récemment, j'ai pris part à une étude sur les alliances. Nous avons étudié Malachie 2 : 15 bis: « Le Seigneur ne les a-t-il pas faits un ? Et pourquoi un ? Parce qu'il cherchait une postérité selon Dieu. 3 Mes notes disaient : « Cette trahison de la confiance laisse les âmes des enfants errer dans la confusion, cherchant une unité qui a été cassée et perdue. » Dieu déteste le divorce parce que les familles brisées perturbent Son but ultime : notre unité avec Lui.

Bien que le divorce soit si répandu et largement accepté, n'oublions pas le fardeau qu'il a déposé sur les enfants. Je pense souvent aux effets que le divorce a eus sur nos nations. Si peu de personnes voient le sacrifice fourni par les enfants pour surmonter les privations relationnelles dues au divorce de leurs parents et nous avons déprécié l'institution même que Dieu avait prévue pour nous bénir. Nous avons désespérément besoin d'apprendre comment transmettre l'amour basé sur l'engagement à la génération suivante. En ce qui me concerne, je subis encore les conséquences du divorce de mes parents, et ils hantent encore mon passage sur la terre. Si cela n'avait pas contribué à m'approcher de Dieu, les conséquences auraient été bien pires.

J'ai appris qu' Il peut guérir les blessures uniques en leur genre d'une fille « interrompue » mais, quel détour long et tortueux ai-je dû faire !

LE MATERNAGE DANS LA BIBLE

LE MATERNAGE DANS LA BIBLE

 

Le mot ''maternage'' est un mot qui désigne la manière dont une mère s'occupe de son
bébé. Il ne se trouve pas dans la Bible mais on trouve tout au long de celle-ci de
nombreuses recommandations, beaucoup de conseils et d'exemples qui sont pour
nous de précieuses indications sur la façon dont le Seigneur non seulement voit la
relation mère - bébé et mère - bambin, mais aussi sur la manière dont Il nous aime,
puisque ces relations sont souvent prises en exemples pour essayer de nous faire
saisir la profondeur de l'amour qu'Il a pour nous.

Le maternage concerne principalement 3 grands domaines : la manière de nourrir son
enfant, la manière de répondre à ses besoins affectifs, notamment à ses pleurs, et la
manière de gérer son sommeil.

Dans ces 3 domaines, il y a 2 manières totalement opposées de faire et d'être avec son
bébé, c'est pourquoi il est toujours important d'associer un adjectif au mot maternage
pour bien définir ce dont on parle. En effet, il y a le maternage proximal et le
maternage distancial. Le premier, le maternage proximal, implique une proximité
étroite entre la mère et son bébé, de jour comme de nuit. Le second, le maternage
distancial, implique une prise de distance entre la mère et son bébé, de jour comme de
nuit. De façon un peu caricaturale, on peut dire que nourrir son bébé au biberon,
éviter de ''trop'' le porter, calmer ses pleurs par une tétine et le faire dormir dans une
chambre à part dès la naissance représente le maternage distancial alors que nourrir
son bébé au sein, le porter de nombreuses heures par jour, notamment lorsqu'il pleure,
et dormir avec lui représente le maternage proximal. Pour qui a un peu les yeux
ouverts sur le monde, on comprend rapidement que cela recouvre 2 manières
culturelles d'être et de faire avec son bébé : le maternage distancial est celui qui est
pratiqué et recommandé par la plupart des médecins et traités de puériculture en
Occident ( Europe et Amérique du Nord principalement), le maternage proximal est
celui qui est pratiqué et transmis de génération en génération en Afrique, en Asie et
en Amérique Latine. C'est celui qui a été et qui reste le plus pratiqué au cours de
l'histoire de l'humanité et sur l'ensemble de la surface du globe. C'est aussi le modèle
biblique. Il est important de savoir que les choix que nous faisons dans le domaine du
maternage sont nos premiers choix éducatifs et, comme souvent dans ce domaine,
nous n'arrivons pas toujours aux mêmes résultats au bout de quelques années. Pour
donner un aperçu d'ensemble, il a été constaté que les bébés et bambins ayant
bénéficié d'un maternage proximal durant les 3 premières années de leur vie sont
globalement plus autonomes, plus sociaux, plus indépendants, mieux dans leur peau,
plus confiants en eux-mêmes et envers les autres, plus stables et équilibrés
émotionellement, mieux structurés, plus paisibles.Ils savent s'aimer eux-mêmes et
aimer les autres et ont, souvent, un QI quelque peu supérieur à la moyenne. Tout ceci
n'est pas anormal du tout lorsque l'on comprend un certain nombre de choses que je
développerai dans les articles à venir en effectuant un va-et vient entre ce que la Bible
transmet à ce sujet et ce que différentes sciences touchant de près ou de loin à la
petite enfance découvrent – ou redécouvrent !!

L'allaitement :

J.A. Thompson dans son livre Vie et Coutumes aux pays bibliques (Ligue pour la
lecture de la Bible, 1986), rappelle qu'''en Israël, un enfant n'était généralement pas
sevré avant l'âge de 2 ou 3 ans. Jusque là, il était nourri au sein par sa mère ou,
parfois, par une nourrice. Le sevrage semble être marqué par une célébration
familiale. Abraham fit une grande fête quand Isaac fut sevré ( Genèse 21 : 8, TOB). Il
y avait une bonne raison pour cela. En effet , réussir à élever un bébé à une époque où
la médecine avait peu de moyens et où l'hygiène était inexistante, était un sujet de
réjouissance.''

Il est donc normal de trouver dans la Bible des femmes en train d'allaiter leur bébé.

Voici les ''couples'' mère-bébé qui sont cités :
- Sarah et Isaac en Genèse 21 : 7
-Moïse et Jokébed en Exode 2 : 7 et 9
-Anne et Samuel en I Samuel 1 : 23
-Marie et Jésus en Luc 11 : 27.

Il peut être intéressant de remarquer au passage que tous ces bébés , une fois devenus
grands, jouèrent un rôle prépondérant dans le devenir du peuple de Dieu.

Voyons maintenant quelques versets où l'allaitement est un acte de référence pour
Dieu.

L'allaitement et l'amour de Dieu :

 

'' La femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite, oublie-t-elle de montrer de la
tendresse à l'enfant de sa chair ? Même si celles-là t'oubliaient, moi Je n'oublierai
pas ! '' , Esaïe 49 : 15

Ce verset prend appui sur l'attachement profond de la mère à l'égard de son bébé
allaité pour mettre en relief l'attachement de Dieu à notre égard. C'est Dieu lui-même
ici qui nous parle de la profondeur de Son amour pour nous, Ses enfants. Qu'Il prenne
l'attitude de coeur de la femme qui allaite pour exprimer ainsi Ses divins sentiments
n'est pas un '' hasard ''. En effet, la femme qui allaite produit, au cours de sa lactation,
une hormone appelée ocytocine ou '' hormone de l'amour '' dont l'une des actions est
de favoriser l'attachement de la mère à son bébé. Seule la mère qui allaite produit
cette hormone. Ainsi Dieu éprouve pour nous un attachement particulièrement fort
que Lui seul peut éprouver de par Sa nature. C'est cet amour là qui fait que jamais Il
ne nous oublie. C'est cet amour-là, infaillible, éternel et parfait qui s'est manifesté sur
la croix lorsqu'Il s'est donné pour nous. Si Dieu a ici recours à la relation
d'allaitement pour montrer la force de Son amour à notre égard, c'est qu'Il la sait forte
et riche. Elle est en effet un don de soi (don de la mère, don de lait) et une
authentique démonstration d'attachement, de tendresse et d'amour.

L'allaitement et l'amour fraternel :

 

'' Nous avons été au milieu de vous plein de douceur, comme une mère réchauffe sur
son sein les enfants qu'elle nourrit. '' , I Thessaloniciens 2 : 7 (TOB)

Nous avons ici, au travers de la relation d'allaitement, une idée de ce que devrait être
l'amour fraternel, cet amour que Dieu déverse sur nos coeurs à l'égard de nos frères et
soeurs en Christ, reflet de Son propre amour pour eux. Cinq caractéristiques se
dégagent de ce verset au sujet de cet amour :

* L'amour fraternel est doux, parce que empreint de paix et de bonté, parce que ne
recherchant pas son intérêt au mépris de l'autre, mais le bien de cet autre (cf I
Corinthiens 13 : 5, TOB).

* L'amour fraternel réchauffe, parce qu'il fait chaud au coeur d'en être aimé, parce
qu'il apporte la présence et la chaleur d'un frère / d'une soeur à celui / celle qui se
trouve dans la souffrance, la tristesse ou la solitude.

* L'amour fraternel nourrit, parce qu'il sait trouver les mots pour édifier, exhorter et
encourager celui / celle qui chancelle ou faiblit.

* L'amour fraternel prend soin de l'autre car il est prompt à secourir et supporter
(porter en dessous) celui / celle qui passe par un chemin difficile pour l'aider à
avancer malgré les difficultés.

* L'amour fraternel est proche car il sait se réjouir avec ceux / celles qui se
réjouissent, mais aussi pleurer avec ceux / celles qui pleurent (cf Romains 12: 15)

Si Paul a ici recours à la chaleur humaine qui se dégage entre une mère et son bébé
allaité pour décrire l'amour fraternel tel que Dieu le conçoit, n'est-ce pas justement
parce que le bébé trouve sur le sein de sa mère la douceur, la paix, la chaleur, une
présence aimante, la nourriture, la santé, la proximité - l'amour ?

L'allaitement et la sécurité que Dieu veut pour le nouveau-né :

'' Tu m'as fait surgir du ventre de ma mère, et Tu m'as mis en sécurité sur sa poitrine.
'', Psaume 22 : 10

Ce qui est mis en évidence au travers de ce verset, c'est le fait que Dieu Lui-même a
prévu que le nouveau-né soit en sécurité sur le sein de sa mère. Le bébé y trouve en
effet '' l'âme '', l'odeur, l'haleine et la chaleur de celle qui l'a porté durant 9 mois. Tout
répond à ses besoins de tendresse et de sécurité, comme le lait répond à ses besoins
physiques. '' Cette notion est assimilable à la notion d'enveloppe psychique qui
procure au jeune enfant un sentiment de sécurité indispensable à sa stabilité
émotionnelle. '' (Michel Odent). Dieu sait que le nouveau-né est un être
physiquement, psychiquement et émotionellement fragile et c'est à la mère qu'Il a
confié, par le moyen de l'allaitement, la responsabilité de le sécuriser et de permettre
qu'il grandisse et se développe harmonieusement. C'est là un engagement entier de la
mère envers son nouveau-né, mais c'est aussi une immense joie et une grande
valorisation pour elle.

L'allaitement ou comment nous nourrir de la Parole de Dieu :

'' Comme des enfants nouveaux-nés, désirez le lait pur de la Parole afin que, par lui,
vous grandissiez pour le salut. '', I Pierre 2 : 2

Ce qui est à considérer ici, c'est la manière de se comporter des nouveaux-nés pour
grandir. COMME le nouveau-né recherche la présence et le lait de sa mère pour
grandir physiquement et émotionnellement, nous sommes appelés à rechercher la
présence de Dieu et la nourriture qu'Il nous offre au travers de la Bible, Sa Parole,
pour grandir spirituellement et devenir des chrétiens matures et équilibrés. Mais
aussi, DE MEME que le nouveau-né allaité reçoit une nourriture parfaitement adapté
à ses besoins au jour le jour - le lait maternel évolue en effet avec l'âge de l'enfant -
DE MEME nous recevons toujours une nourriture spirituelle adaptée aux besoins de
notre vie, et plus nous grandissons spirituellement, plus Dieu nourrit notre âme de
révélations merveilleuses et profondes. Rappelons-nous simplement que, COMME le
nouveau-né est acteur dans la production du lait par le sein maternel en stimulant le
sein par sa succion, nous devons aussi être acteur pour recevoir notre nourriture
spirituelle en recherchant la communion avec Dieu au travers de la prière et de la
méditation de Sa Parole. Plus nous serons conséquents dans notre raletion avec Dieu,
plus nous serons nourris spirituellement. N'ayons donc pas honte d'être devant Dieu
COMME des '' petits enfants à la mamelle '' si nous voulons entrer dans le Royaume
des cieux (cf Joël 2 : 16 et Matthieu 18 : 3).

L'allaitement ou ce que sera la Nouvelle Jérusalem :

'' Car ainsi parle le Seigneur : Jubilez avec Jérusalem, exultez à son sujet, vous tous
qui l'aimez (...) Que vous suciez le lait et soyez rassasiés de son sein réconfortant.
Que vous tiriez le maximum et jouissiez de sa mamelle glorieuse ! Car ainsi parle le
Seigneur : voici que je vais faire arriver jusqu'à elle la paix comme un fleuve et
comme un torrent débordant la gloire des nations. VOUS SEREZ ALLAITES, portés
sur les hanches et cajolés sur les genoux. '', Esaïe 66 : 10 à 12, version TOB.
Ces versets (et ceux qui précédent) concernent les nouveaux cieux et la nouvelle
terre. Jérusalem sera alors la ville où se dressera le trône du grand Roi (cf Esaïe 24 :
23) et il est ici parlé d'elle comme d 'une mère dont la vocation spirituelle sera (à
cause de la présence de Dieu qui y séjournera) de nourrir et de réconforter, remplir de
Sa plénitude et procurer la jouissance à tout ceux qui L'aiment.

Si Dieu, pour décrire un moment si beau, si extraordinaire à Son peuple, se réfère à
l'allaitement, n'est-ce pas parce qu'il était alors, dans le vécu quotidien de celui-ci, un
moment d'extraordinaire beauté dans la vie d'une femme et d'un bébé ? Un
allaitement vécu dans toute sa dimension apporte en effet beaucoup plus qu'une
nourriture saine. Il est une sorte de symbiose qui les amène à se réjouir d'être
ensemble. De même, il n'y aura pas de meilleur endroit pour nous que de vivre dans
la présence éternelle de Dieu, face à face avec Lui.

Nous pouvons donc constater qu'il y a comme un aller-retour permanent entre ce que
nous enseigne la relation d'allaitement entre une mère et son bébé sur notre relation
avec Dieu et ce que Celui-ci veut nous révéler au sujet de l'allaitement en nous
parlant de notre relation avec Lui. Etre enseigné sur l'une de ces relations, c'est être
enseigné sur l'autre.

Et savez-vous que Dieu a une attention toute spécifique à l'égard de la mère qui
allaite son bébé, qu'Il en prend lui-même soin ? Il nous est dit en effet, en Esaïe 40 :
9 et 11 : '' Voici votre Dieu, voici le Seigneur Dieu ! (...) Comme un berger Il fait
paître son troupeau, de son bras Il rassemble; Il porte sur Son sein les agnelets,
procure de la fraîcheur aux brebis QUI ALLAITENT. '' Ces versets nous renvoient
inévitablement au verset 2 du psaume 23 : '' Sur de frais herbages, Il me fait coucher;
près des eaux du repos, Il me mène. ''

C'est là un véritable encouragement pour chaque maman qui désire retourner au plan
originel de Dieu prévu pour la maternité. OUI, l'allaitement relève aussi du domaine
spirituel et Dieu veille personnellement et particulièrement sur la maman qui s'engage
sur ce chemin avec son bébé !!

Le portage :

( note : certains de ces versets sont pris dans la version TOB )

Nombres 11 : 12 : '' Porte-le sur ton coeur comme une nourrice porte un petit
enfant. '' Le contexte dans lequel se trouve ce verset exprime la responsabilité qu'une
mère doit exercer vis – à – vis de l'enfant qu'elle a mis au monde.

Deutéronome 1:31 : '' ...dans le désert tu as vu le Seigneur ton Dieu te porter
comme un homme porte son fils, tout au long de la route...'' . Le portage d'un fils
par son papa est ici pris comme exemple pour montrer la sollicitude de Dieu à l'égard
de son peuple au cours des moments difficiles. Porter son bébé lorsqu'il en a besoin
manifeste cette sollicitude, ce soutien à son égard.

Deutéronome 32 : 11 : '' Il est comme l'aigle qui encourage sa nichée : Il plane
au-dessus de ses petits, Il déploie toute son envergure, Il les prend et les porte
sur Ses ailes.'' Si nous transposons ce verset au bambin et à sa maman, nous voyons
combien le portage fait partie du processus d'encouragement à l'indépendance de nos
petits dans un contexte de sécurité et de mise en confiance : tantôt nous les laissons
aller, veillant sur eux et les protégeant, tantôt nous les prenons avec nous – nous les
portons. L'un et l'autre ne sont pas incompatibles et sont entièrement indispensables
au développement et à l'acquisition de l'autonomie de l'enfant. Il s'agit d'un juste va et
vient, d'un équilibre éducatif où l'on est sensible aux besoins de nos enfants.

Exode 19 : 4 : '' Vous avez vu vous-mêmes ...comment je vous ai portés comme
sur des ailes d'aigles pour vous faire venir jusqu'à moi.'' Le Seigneur nous porte
pour nous attirer à Lui avec amour. De même, porter son bébé permet de créer un
attachement plus fort et plus particulier avec lui. C'est une manière de lui manifester
notre amour.

Esaïe 60 : 4 : '' Ils se rassemblent tous...Tes filles sont portées comme des enfants
sur la hanche. '' La comparaison utilisée ici laisse à penser que le portage des
enfants ( et pas seulement des bébés ) était une pratique courante et normale aux
temps de l'Israël biblique. De plus, nous avons une indication sur la manière dont les
enfants étaient portés puisqu'il est précisé ''sur la hanche''.

Esaïe 66 : 12-13 : '' Vous serez allaités et portés sur la hanche, bercés sur les
genoux. Comme un homme que sa mère réconforte, je vous consolerai...''. Nous
avons ici un beau résumé du modèle de maternage proximal que l'on trouve dans la
Bible : l'allaitement , le portage et le bercement sont intimement liés. Tous 3
contribuent à apporter au bébé et au bambin réconfort et consolation, paix, plénitude,
joie, amour, satiété de tous ses besoins et bonne santé ( cf les versets 10, 11 et 14 ) .

Le sommeil partagé :

 

C'est un sujet pour lequel nous ne trouvons, à ma connaissance, aucun verset dans la
Bible.

Toutefois, si l'on considère le contexte des différentes époques au cours desquelles la
Bible a été rédigée, on ne peut qu'admettre que celui-ci était la norme. Chaque
famille, au sens large, vivait dans une tente ou dans une maison rudimentaire, souvent
composée d'une seule pièce, avec un mobilier très restreint. Il serait farfelu de penser
que les bébés et bambins dormaient séparés des adultes, seuls dans une tente ou dans
une pièce à part. Ceux-ci n'étaient en sécurité que dans la proximité de l'adulte et le
niveau de vie d'alors ne permettait pas les aménagements que nous avons aujourd'hui.
Pour mémoire, ce n'est qu'à l'époque de l'ére industrielle que, dans les pays
occidentaux, les chambres à part pour les bébés et les enfants ont commencées à
apparaître. Il y eut en effet à ce moment-là une amélioration du niveau de vie, de
l'hygiène et de la sécurité autour du bébé qui pouvait permettre à celui-ci de grandir
dans un environnement où la présence de l'adulte n'était plus nécessaire pour assurer
sa survie. C'est l'époque aussi où le travail des femmes, réglé sur le modèle masculin,
a commencé à apparaître, nécessitant ainsi une séparation de plus en plus précoce
entre la mère et son bébé et l'apparition de matériel de substitution, tel les biberons,
landaus, tétine et autres.

La norme biologique, autrement dit la manière dont le bébé est fait et fonctionne tant
dans son corps que dans son psychisme, implique un besoin permanent de la présence
de l'adulte qui, seul, peut lui apporter la sécurité émotionnel et alimentaire dont il a
besoin. Ces besoins ne disparaissent pas comme par magie la nuit pour réapparaître
au lever du soleil. Il est vrai que certains bébés semblent plus sécurisés que d'autres à
la base et s'accomodent sans difficultés des séparations que les adultes leur imposent,
mais ils ne sont pas majoritaires ou représentatifs de ce que sont la plupart des bébés,
chacun évoluant ensuite selon son propre rythme. La plupart des bébés de la planète,
en l'an 2008, grandissent d'ailleurs encore comme ''aux temps bibliques'', puisque bon
nombre de bébés africains, asiatiques ou sud-américains, notamment en dehors des
villes, vivent soit dans des conditions très rudimentaires qui impliquent de facto un
maternage de type proximal, soit dans des milieux où les traditions de maternage qui
se transmettent sont celles de l'allaitement, du portage et du cododo. L'Amérique du
Nord et l'Europe ne font que redécouvrir et réhabiliter, peu à peu, des pratiques
ancestrales qui n' ont jamais cessé sur la plus grande partie de la surface habitée du
globe et qui ont largement fait leurs preuves depuis que l'humanité existe.

Le mariage : et si on parlait de l'engagement ?

TRADUCTION N° 6, above rubies, n° 79, p. 19, Colin Campbell : Marriage ! Where is the commitment ?

Le mariage : et si on parlait de l'engagement ?


J'ai écrit cet article parce que je suis très soucieux du développement alarmant des divorces, même chez certains de mes propres amis et associés. Dans mes charges pastorales, je me trouve moi-même de plus en plus impliqué dans le conseil et la prière pour ceux qui luttent avec des problèmes dans leur mariage.

Dans la plupart des cas, je constate que les offensés abandonnent beaucoup trop tôt. Ils n'ont pas  compris spirituellement comment leur divorce affecte le cœur de Dieu. Le divorce donne une fausse image de Christ, l'époux et de son engagement envers l'Eglise , l'épouse de Christ. Il déforme aussi l'image de l'engagement de l'épouse à son époux céleste. Le divorce affaiblit énormément les résolutions et les modèles de la génération suivante. Les offensés n'ont pas non plus compris comment le divorce affaiblit le témoignage essentiel de l' Eglise qui est de montrer au monde qu'il y a toujours une réponse à tous les problèmes de la vie en Christ. Je crois de tout mon cœur que si les chrétiens arrêtaient de divorcer, nous aurions rapidement un réveil national. Les gens frapperaient à nos portes pour trouver le Christ qui maintient nos mariages soudés.

Récemment, j'ai été marqué par l'attitude d'un bon ami à moi. Sa femme l'a quitté pour vivre une relation extra-maritale avec un autre homme marié. Il s'est vaillamment battu pour sauver son mariage. Il  a ardemment montré à son épouse l'amour et le pardon qui se trouve en Christ. Il n'a pas manqué de l'avertir de se repentir et de revenir à Christ. Cependant, elle continue à croire que parce que certaines célébrités soi-disant chrétiennes ont divorcé et se sont remariées, sans aucun jugement de l'entourage, cela ne doit pas poser de problème pour elle non plus. Elle se leurre en confessant qu'elle n'a pas quitté Christ et elle continue à aller à l'église où rien n'est dit qui pourrait d'une quelconque façon la condamner et nommer ce qu'elle fait le péché !

Mon ami est un homme d'affaires florissant et il a laissé Dieu sonder son propre cœur pour se laisser remettre en question en vue de la repentance. Tout en luttant contre le divorce, demandé par elle, il continue à l'aimer et à croire qu'un jour, quand elle se repentira devant Dieu, elle reviendra vers lui, son mari. Je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui vivent les mêmes luttes que cet homme. L'encouragement que je veux vous apporter est : «  N'abandonnez pas. » Combattez le bon combat de la foi.

Un des plus grands problèmes qui fait des ravages au sein des mariages chrétiens est l'échec dans l'application de l'enseignement de la croix de Christ sur la vie personnelle de chaque croyant. Une grande part  dans notre façon de percevoir le christianisme de nos jours repose sur l'accent important porté sur Jésus-Christ en tant que Sauveur, mais peu, sinon pas d'accent porté sur Jésus-Christ en tant que Seigneur. A moins que Jésus-Christ ne soit notre Seigneur, la croix de Christ n'a pas d'effet sur notre obtention de la victoire dans les batailles de la vie. Appliquer les principes de la croix de Christ permettra au chrétien de confesser, quelque soit la bataille qu'il affronte : «  Pas ma volonté, mais la Tienne. »

La mariage est en effet un test pour notre propre vie. Paul dit en 1 Corinthiens 7 : 33 : «  Celui qui est marié cherche à plaire à sa femme ... » Cette conception est opposée à celle qui consiste à rechercher son propre plaisir. La croix de Christ brise mon espace vital -  Et moi ? Et mes droits ?  Et ma volonté ? Et mon argent ? Et mon temps ? Ceci revient à adopter une attitude qui consiste à dire : «  Je dois penser à moi. » Ce n'est qu'au travers de la croix que nous arrivons à renoncer à notre propre volonté.

QU'EST-CE-QUE LE MARIAGE ?

Le dictionnaire Noah Webster's 1928 définit le mariage comme ceci : « Union légale d'un homme et d'une femme pour la vie. Le mariage est  un contrat à la fois civil et religieux, par lequel les deux parties s'engagent à vivre ensemble dans l'affection mutuelle et la fidélité, jusqu'à ce que la mort les sépare. Le mariage a été institué par Dieu lui-même dans le but de prévenir les relations sexuelles immorales, dans le but de promouvoir le bonheur familial , et pour assurer l'entretien et l'éducation des enfants. «

Dans la plupart des cérémonies de mariage, l'époux et l'épouse font des voeux l'un envers l'autre et signent une alliance, signée également par des témoins. Dans un mariage chrétien, tout ceci est fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Quand nous contractons une alliance en invoquant le nom de la Trinité, c'est très sérieux et cela ne devrait pas être pris à la légère. Cela reviendrait à commettre un sacrilège et une profanation, qui était le péché d' Esaü. ( Hébreux 12:16)

QU'EST-CE-QU'UNE ALLIANCE ?

C'est un pacte, un contrat, un accord solennel, un voeu, une convention formelle scellée, une promesse.

QU'EST-CE-QU'UN VOEU ?

C'est :  une promesse sérieuse ou un gage (garantie) qui lie quelqu'un pour accomplir un acte spécifique ou pour se comporter d'une certaine façon.

C'est aussi : une promesse ou une garantie solennelle.

Le dictionnaire Noah Webster's définit ce mot comme ceci : « C'est une promesse solennelle faite à Dieu , un voeu d'amour immuable et de fidélité. Dans un sens moral et religieux, les voeux sont des promesses à Dieu, car ils font appel à Dieu pour témoigner de leur sincérité, et leur violation est une offense odieuse. »

Il est de temps de s'interroger sérieusement sur la question du divorce. Qu'est-ce-que Dieu en pense ? Nombres 30 : 1-2 dit : « Voici l'ordre que l'Eternel a donné : lorsqu'un homme fera un voeu à l'Eternel, ou fera un serment pour se lier par un engagement, il ne violera pas sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche ... »

QUE DIT DIEU A PROPOS DU DIVORCE ?


Dieu dit très clairement ce qu'il pense du divorce dans Malachie 2 : 16 : « Car le Seigneur Dieu d'Israël hait le divorce, de la même façon qu'il hait celui qui couvre de violence son vêtement » De quel droit nous permettons-nous de penser que Dieu l'accepte et l'approuve alors qu'Il affirme clairement qu'Il le hait ? Il est temps de parler honnêtement. Arrêtons d'inventer des excuses boiteuses et parlons le langage de la Bible. Dieu a toujours haï le divorce et il le haïra toujours. Point à la ligne. Ne devrions-nous pas haïr ce que Dieu hait ?

C'est une erreur totale que d'excuser le divorce comme une réalité de la vie. Penser que ce n'est pas grave parce que 50 % de tous les mariages finissent en divorce, c'est de la folie. Matthieu 7 : 13 dit : « Entrez par la porte étroite, car large est la porte, et spacieux est le chemin qui mènent à la destruction, et il y en a beaucoup qui passent par là. «  Divorcer, c'est emprunter le chemin large. Nous devons baser nos opinions et nos jugements à propos du divorce sur ce que la Bible en dit. Ce que les autres gens pensent, disent ou font n'a pas d'importance. Le fait que des célébrités qui ont eu de multiples mariages semblent bien s'en sortir ( avec la plupart des gens les approuvant) ne légitime pas le divorce. Certaines de ces célébrités sont des chrétiens professants, mais cela ne légitime toujours pas le divorce. C'est légitime uniquement si la Sainte Bible dit que c'est légitime.

Marc 10 : 7 à 12 dit : «C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme , et les deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.(...) Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère envers la première, et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. »

QUE VEUT DIRE « ETRE UNI » ?

Quand la Bible parle de « ce que Dieu a uni «  (Marc 10 :9), il s'agit de l'unité du mari et de sa femme dans les liens du saint mariage. Dieu lui-même est directement impliqué dans l'union conjugale. Etant notre créateur, Il a un droit souverain de proclamer que c'est Lui qui unit le couple. Parce que c'est Lui qui unit, malheur à ceux qui cherchent à défaire l'oeuvre de Dieu. Jésus a dit : «  Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. » Ce ne sont même pas les lois humaines de l'état ou de la nation qui pourraient démolir ce que Dieu a uni. Dieu témoigne en faveur de l'alliance d'unité. (de l'engagement d'unité). Dieu sanctifie l'alliance et souverainement, il met le couple ensemble pour être « une chair ». ( Genèse 2 : 24)

Le divorce exerce une influence destructrice sur les fondations du mariage chrétien et sur la société.   Dieu est générationnel dans sa mentalité. La destruction du mariage va complètement à l'encontre de l'esprit d'amour, de réconciliation, de pardon et d'unité de Dieu. Dieu veut que Sa famille soit nourrie dans cette sorte d'environnement saint. L'esprit opposé d'argumentation, de désaccords, d'hostilité, de rancune et de divorce affaiblit la chaîne générationnelle et érode les fondations sur lesquelles notre culture chrétienne repose.
Si votre conjoint croyant veut divorcer, dressez toute l'opposition que vous pouvez. Faites de votre mieux, en vous faisant conseiller par ceux qui craignent Dieu, en priant beaucoup, et faites tout votre possible pour empêcher le divorce et être réconciliés. N'abandonnez pas facilement.

QUE PENSER DU DIVORCE AYANT EU LIEU AVANT DE DEVENIR CHRETIEN ?

Ayant dit les choses précédentes, je crois que si le divorce a eu lieu avant que l'un des conjoints soit devenu chrétien, les conjoints devraient demeurer dans l'état de mariage où ils sont. Cependant, le couple devrait avoir un vrai cœur repentant vis-à-vis de l'offense que leur péché a amené au cœur de Dieu ( s' ils étaient responsables de leur divorce avant leur conversion.)

QUE PENSER DE LA VIOLENCE CONJUGALE ?

Si un couple prétend être chrétien, mais que l'époux est colérique et violent avec sa femme, à tel point que sa vie à elle soit menacée, c'est alors un motif de séparation. Ceci jusqu'à ce que le partenaire coupable soit libéré de sa violence en cherchant un conseiller spirituel - ou alors Dieu se chargera de lui comme Il l'a fait avec Nabal. ( 1 Samuel 25 :38)

Je ne recommande pas à une épouse de rester avec un mari qui abuse physiquement d'elle, qui lui laisse des marques ou des contusions . Ce n'est pas l'environnement adéquat pour elle et ses enfants. L'épouse,dans ce cas, ne devrait pas se hâter à divorcer, mais durant sa séparation, elle devrait prier, chercher une aide spirituelle, examiner ses propres fautes ( s'il y a lieu) et encourager son mari à chercher de l'aide.

QUE PENSER DE LA TROMPERIE ?

Cela arrive en général avec un seul partenaire, mais parfois avec les deux. Tromper son conjoint, c' est le péché de l'adultère. Vous devriez rapidement vous repentir et le confesser à la fois à Dieu et au partenaire trahi. Si cette tromperie est fréquente et devient un style de vie, les Ecritures dans Matthieu 5 :32 et 19: 9 autorisent le divorce. Cependant, pour l'intégrité de la chaîne générationnelle et pour le témoignage chrétien devant le monde, je crois que le maximum d'effort devrait être fait pour apporter une véritable repentance et le pardon au conjoint coupable.

QUE PENSER DE LA PORNOGRAPHIE ?


Si une épouse chrétienne découvre que son mari regarde des films ou des revues pornographiques, elle devrait immédiatement confronter son mari à ce péché. S'il n'écoute pas, le pasteur de son église devrait être averti afin de commencer une relation d'aide avec lui.

La pornographie est de l'impureté et souille le mariage. En fait, la pornographie affecte l'influence chrétienne du père sur sa femme et ses enfants. Je ne crois pas qu'une épouse chrétienne devrait supporter une addiction à la pornographie de la part de son mari. Cela équivaut spirituellement à l'adultère ou à la fornication. Si cela persiste, sans repentance, cela devient un motif scripturaire de séparation avec le conjoint incriminé ( ainsi que le souligne Matthieu 5: 32 et 19: 9 : « Quiconque répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère »). Le mot en grec pour fornication utilisé dans ce passage est « porneia » duquel on a formé le mot pornographie.

La séparation causera un choc salutaire (à la personne devenue dépendante à la pornographie) vis-à-vis de son attitude complaisante à regarder cette saleté et l'amènera sérieusement à se repentir.

Je réalise qu'il y a beaucoup plus à dire sur ce sujet du divorce, mais le plus important, c'est de se repentir, d'observer et de prier. Le Seigneur revient pour chercher une épouse pure.


Colin CAMPBELL







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